Favoriser les produits français par bonus/malus pour l'export/import

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1) Constat de la situation actuelle:      Les produits français, concurrencés par des produits étrangers moins chers, se vendent mal; l'activité de nos entreprises baisse, le chômage augmente, les recettes publiques baissent, les dépenses sociales augmentent; pour lutter contre les déficits qui en découlent, les impôts sont augmentés et nos produits français sont encore moins compétitifs...     Ce processus inquiétant semble être ignoré par beaucoup d'hommes politiques ou journalistes qui accusent l'absence de croissance (de la production nationale), ils attendent la croissance comme certains attendent le beau temps. La production nationale, en simplifié, c 'est la valeur en euros de l'ensemble de la production nationale, c'est aussi la somme des revenus des français, et c'est aussi la somme de la consommation des français moins les importations, plus les exportations. Pour avoir de la croissance, donc lutter contre le chômage, il faut que les entreprises puissent augmenter leur activité et créer de l'emploi, sans laisser filer le déficit national, donc la dette, source de misère pour nos enfants.      La seule solution pour augmenter l'activité des entreprises malgré la baisse de la consommation des français (indispensable, dans un premier temps, pour équilibrer les comptes nationaux), c'est prendre une mesure pour réduire nos importations trop élevées et augmenter nos exportations insuffisantes.

2) Intérêt pour l'économie française d'un bonus sur les exportations associé à un malus sur les importations:       Le bonus /malus proposé réduit le prix de revient des produits français à l'exportation et augmente le prix de revient des produits étrangers importés; ceci est une incitation très forte pour les entreprises à augmenter leur production et à recruter.        Parmi les autres solutions préconisées ou essayées par les gouvernements successifs, il y a l'augmentation de la TVA et la baisse des charges sociales; mais ces solutions ne sont pas sélectives, c'est à dire n'incitent pas systématiquement les entreprises à augmenter leur production et à recruter.  Par exemple, il n'y a aucun intérêt à baisser les charges sociales pour une entreprise qui n'exporte pas et qui n'est pas soumise à la concurrence étrangère.       Précisons, que pour le budget de la nation, avec une balance commerciale défavorable, la différence entre les malus à percevoir des entreprises importatrices et les bonus à payer aux entreprises exportatrices est positive (donc favorable à la réduction des déficits publics). Dans le cas contraire, balance commerciale favorable, l'activité des entreprises est bonne et le chômage est réduit, les impôts rentrent, les dépenses sociales baissent, les comptes publics peuvent supporter l'excédent de bonus sur les malus.     Cette stratégie de bonus /malus doit pouvoir: -générer une baisse du chômage au bout de 3 à 4 mois d'application, -supprimer notre déficit des comptes publics ainsi que notre déficit commercial dans un délai de 2 à 3 ans. En maintenant cette stratégie (sans augmenter par ailleurs nos dépenses publiques), notre dette nationale pourrait être totalement remboursée d'ici 10 à 15 ans. Rappelons que, dans nos comptes publics, les intérêts de la dette correspondent à la charge salariale d'environ un million de fonctionnaires (à peu près l'effectif de l'Education Nationale).       Bien évidemment, des économistes et des hommes politiques ont dû penser à cette solution de bonus/malus sur les exportations/importations (l'Argentine a appliqué cette mesure avec succès pour se relever de l'effondrement de son économie dans les années 80/90).     Si, au départ, nos partenaires économiques nous reprochent cette forme de protectionnisme, ils peuvent comprendre aisément que, si nos déficits nationaux se dégradent durablement, c'est toute notre économie qui va s'effondrer et nous ne pourrons plus importer leurs produits. Le raisonnable pour des relations économiques entre pays, c'est de rechercher l'équilibre de la balance commerciale.  Par ailleurs, nous pouvons dire à nos partenaires économiques que ce bonus à nos exportations et ce malus à nos importations est une mesure transitoire, le temps de supprimer nos déficits (qui inquiètent ces mêmes partenaires) et de rendre nos entreprises plus performantes.

3) Interpellation:    Je m'adresse au président de la république pour qu'il aît le courage (il l'a prouvé pour le Mali) d'affronter toutes les résistances venant de France et de nos partenaires étrangers, pour faire passer une telle loi qui sera impopulaire au début (augmentation des prix des produits importés), mais qui, rapidement ,devrait avoir un impact favorable sur l'emploi et nos comptes publics.

Mobilisation créée par Laurent CAZAL
24/2/2013

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